Entré en vigueur en janvier 2005, le TAFTA (Thailand Australia Free Trade Agreement) a été conçu pour stimuler et accroître le commerce bilatéral entre l'Australie et la Thaïlande. Il visait également à améliorer la mobilité des entreprises, à accroître la transparence, à renforcer les investissements dans le domaine des carburants et à promouvoir la coopération dans plusieurs domaines. Les domaines de coopération visés par cet accord comprennent les politiques de concurrence, les procédures douanières, les marchés publics et la protection de la propriété intellectuelle.
Les lignes directrices relatives à la demande d'un certificat d'activité commerciale dans le cadre du TAFTA sont énoncées à la section 10 de la loi sur les entreprises étrangères (Foreign Business Act B.E.2542 (1999)).
Outre l'élimination des droits de douane, l'accord de libre-échange entre la Thaïlande et l'Australie présente un certain nombre d'autres avantages importants pour les entreprises. L'accord prévoit un accès plus ouvert aux marchés des services en Thaïlande pour les entreprises australiennes, ainsi qu'un engagement en faveur de la libéralisation future du commerce des services dans les deux sens. Les investisseurs australiens ont désormais un meilleur accès aux opportunités en Thaïlande, avec une participation australienne majoritaire autorisée dans certains secteurs d'activité, tels que les services de construction, les services de fret maritime, les opérations minières, les restaurants et les hôtels, et d'autres secteurs énumérés dans l'accord.
Les droits des investisseurs directs australiens sont protégés, tels que le droit de transférer leurs fonds hors de Thaïlande quand ils le souhaitent, ainsi que le droit de rechercher une résolution impartiale de tout litige qui pourrait survenir avec les autorités thaïlandaises en relation avec leurs investissements.
Les visas et autres exigences pour l'entrée temporaire des hommes d'affaires australiens en Thaïlande sont facilités en vertu des termes de l'accord. La procédure de demande est rationalisée, avec notamment l'accès à un guichet unique pour les visas et les permis de travail. Les titulaires d'un visa d'affaires sont également autorisés à séjourner plus longtemps.
Certains critères concernant les qualifications des personnes ayant le droit de demander un certificat d'activité commerciale dans le cadre du TAFTA ont également été définis.
L'accord de libre-échange permet d'échanger de nombreux produits qui pourraient être difficiles à trouver en Thaïlande en raison du manque de ressources naturelles ou du climat. Ces matières premières comprennent les peaux brutes et tannées, les minerais, le pétrole, etc. Les autres produits couramment échangés entre la Thaïlande et l'Australie sont les aliments transformés, les camionnettes, certains produits laitiers, les produits carnés, les produits en caoutchouc, le jus d'ananas et les conserves d'ananas. Ces produits sont régulièrement importés en Thaïlande.
Les accords de libre-échange facilitent les échanges et s'efforcent d'éliminer les barrières commerciales entre deux ou plusieurs pays. La Thaïlande a conclu des accords de libre-échange avec plusieurs pays, dont l'Inde, le Pérou, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Laos, la Chine, le Chili et l'Australie. Le pays est également membre de l'ANASE, ce qui permet le libre-échange avec tous les autres pays de la zone de libre-échange de l'ANASE.
Un accord de libre-échange permet de maintenir un marché international compétitif et une coopération économique saine entre deux pays. Il améliore les possibilités d'exportation et ouvre un monde de nouvelles opportunités d'investissement.
Les affaires étrangères entre deux pays ayant conclu un accord de libre-échange sont souvent plus faciles, les droits de douane sur les importations sont moins élevés, il est beaucoup plus facile de faire passer des marchandises à travers les frontières internationales et la coopération économique est forte. Il est même plus facile pour les ressortissants d'un pays signataire d'un accord de libre-échange d'obtenir un permis de travail en Thaïlande dans certaines circonstances.
Bien qu'il existe encore une certaine classification tarifaire, le gouvernement s'efforce continuellement de l'abaisser ou de l'éliminer selon les besoins, afin que les barrières commerciales puissent être surmontées et que les investissements entre les deux pays puissent s'accroître.
Plusieurs autres accords de libre-échange sont encore en cours de discussion entre la Thaïlande et d'autres pays, par exemple l'initiative du golfe du Bengale et l'ASEAN Hong Kong, qui peuvent tous deux ouvrir davantage de possibilités d'investissements croisés et d'échanges dans des domaines techniques multisectoriels.
Un accord de libre-échange entre pays renforce la coopération et l'harmonie entre les pays et élimine les barrières. Il ne s'agit pas seulement d'un outil pour le commerce, mais aussi d'un outil pour l'harmonie.
Toute personne demandant le certificat doit être une personne morale établie en vertu des lois thaïlandaises sous la forme d'un partenariat ordinaire enregistré, d'un partenariat limité ou d'une société à responsabilité limitée. Les directeurs autorisés doivent être de nationalité australienne ou thaïlandaise. Si la personne morale est un partenariat ordinaire enregistré ou un partenariat limité, le gérant ou l'associé gérant doit être de nationalité thaïlandaise. Tous les actionnaires de la personne morale doivent être des ressortissants australiens ou une combinaison de ressortissants australiens et thaïlandais. Si l'entité a été créée en vertu du droit australien, la participation doit être australienne à plus de 50 %. Les pourcentages d'actionnariat doivent être conformes aux conditions fixées pour le type d'entreprise concerné dans le cadre du TAFTA pour lequel la personne présente une demande.
La société du demandeur doit également présenter un ratio d'endettement ne dépassant pas 3:1. L'accord de libre-échange entre la Thaïlande et l'Australie couvre 18 types d'activités, allant de l'exploitation minière terrestre et marine aux télécommunications et aux services de conseil. Les pourcentages de participation des ressortissants australiens et thaïlandais varient en fonction du type d'entreprise concerné. Pour plus d'informations sur les avantages et les possibilités offertes à votre entreprise par le certificat TAFTA, n'hésitez pas à nous contacter pour une première consultation GRATUITE.